La profondeur de champ - Texte 2
La mise au point est réalisée sur l’objet ponctuel A situé sur l’axe optique de l’objectif. On assimile ce dernier à une lentille mince sans aberration. L’image de A, soit A', se forme sur le film, à l’intersection de celui-ci et de l’axe optique.
Un objet ponctuel A1, situé devant A (spatialement similaire), admet par conjugaison optique une image A'1.
Un objet ponctuel A2, situé derrière A (spatialement similaire), admet par conjugaison optique une image A'2.
A'1 et A'2 se situent de part et d’autre de la surface sensible.
Dans les deux cas, elle n’enregistre pas directement ces images mais leurs traces. Celle de A'1 correspond à la partie postérieure du cône, alors que celle de A'2 correspond à la partie antérieure. Ces traces sont des projections au sens de la géométrie euclidienne.
Dans le cas présent, il s’agit de l’intersection d’un cône et d’un plan perpendiculaire à son axe de révolution, c’est-à-dire un cercle.
La notion de cercle de confusion est introduite à ce moment-là et conditionne à elle seule le concept même de profondeur de champ. Par définition, il s’agit de la grandeur maximale au-delà de laquelle l’œil cesse de confondre une tache avec un point. Passé ce seuil[1], la tache deviendra de plus en plus visible, et les images cesseront d’être nettes.
À partir de ce raisonnement assez simple, il est donc facile de démontrer sans calcul l’incidence des trois paramètres de base influant directement sur la profondeur de champ. Il s’agit de l’ouverture, de la distance focale et de la distance de mise au point. Le schéma suivant sert de point de départ aux explications et met principalement en avant l’incidence du diaphragme.
